Canalblog Tous les blogs Top blogs Famille & Enfants
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
MENU
Anges ou Démons ?
Publicité
Anges ou Démons ?
Archives
Anges ou Démons ?
Albums Photos
5 janvier 2014

Epiphanie

je m'y prends un peu à l'arrache.... un billet largement inspiré de wikipedia !

L'Épiphanie désigne aujourd'hui une fête chrétienne qui célèbre le Messie venu et incarné dans le monde et recevant la visite et l'hommage des Rois Mages. Elle a lieu le 6 janvier. En France et en Belgique, puisque ce jour n'est pas férié, elle est célébrée le premier dimanche de janvier sauf si celui-ci est le 1er janvier.

La fête s'appelle aussi « Théophanie », qui signifie également la « manifestation de Dieu ».

Histoire

À l'origine et jusqu'à la fin du IVème siècle, l'Épiphanie est la grande et unique fête chrétienne de la « manifestation du Christ dans le monde » (manifestation exprimée outre la venue des mages par une suite de différents épisodes : la Nativité, la voix du Père et la présence d'une colombe lors du Baptême sur le Jourdain, le miracle de Cana, etc.). Depuis l'introduction d'une fête de la Nativité (Noël) le 25 décembre, l'Épiphanie met l'accent sur des sens spécifiques selon les confessions et les cultures.
Depuis le XIXème siècle on l'appelle aussi le « Jour des Rois » en référence directe à la venue et à l'adoration des Rois Mages.

Étymologie

« Épiphanie » est un mot d'origine grecque, Ἐπιφάνεια (Epiphaneia) qui signifie « manifestation » ou « apparition » du verbe φαίνω (phaïnò), « se manifester, apparaître, être évident ».
L'utilisation du terme est antérieure au christianisme. Les «Épiphanes» sont, dans la culture grecque, les divinités qui apparaissent aux hommes, comme Zeux, Athéna, Hermès, Héra, Poséidon, Aphrodite, Dyonisos, ...

Origines de la fête

Une fête de la Lumière

À l'origine, l'Épiphanie, fait partie du cycle de Noël et tire son fond et son sens des célébrations païennes de la Lumière. En effet, Noël, avant d'être un jour, est d'abord un cycle :
Celui-ci atteint son apogée au jour marquant le solstice d'hiver, le 22 décembre. Cette nuit du solstice — la plus longue de l'année — annonce le rallongement des jours et — par extension — la renaissance de la Lumière censée être à l'origine de toutes choses. Puis la célébration se prolonge après le 25 décembre durant un nombre de jours hautement symbolique : 12 jours et 12 nuits.
Le nombre 12 représentant entre autres la Totalité (12 mois, 12 heures, 12 Dieux Olympiens, 12 Tribus d'Israël, 12 Apôtres, etc.)
Le cycle prend fin le 6 janvier. C'est à ce moment que les jours commencent à s'allonger de façon sensible, que la promesse de la nuit solsticiale est tenue. On célèbre alors l'Épiphanie, la manifestation de la Lumière. Par sa forme ronde et sa couleur dorée, la galette symbolise le soleil. Il est à noter également que c'est ce jour (en tout cas son équivalent, car le calendrier alors en vigueur — le calendrier julien — diffère du nôtre) qu'avait lieu sous la Rome antique la fête des 12 Dieux Épiphanes (autrement dit les 12 Olympiens).
Le christianisme a repris tout ce fonds symbolique en assimilant la lumière au Christ, puisqu'il est annoncé comme étant « la parole qui éclaire le monde ».

La Fête romaine des Saturnales

La date de l'Épiphanie correspond aussi à l'origine à une fête païenne : sous l'Antiquité, les Romains fêtent les Saturnales qui durent 7 jours pendant lesquels la hiérarchie sociale et la logique des choses peuvent être critiquées sinon brocardées et parodiées.

À cette occasion, par exemple :

  • Les soldats tirent au sort, grâce à une fève, un condamné à mort qui devient « roi » le temps des réjouissances. Une fois les Saturnales achevées, la sentence est exécutée.
  • Parmi les jeunes soldats, un roi est élu et peut commander tout ce qui lui plaît..
  • Peut être opéré un changement de rôle uniquement durant la fête des Saturnales entre le « maître » et l'« esclave » déterminé ou non par tirage au sort.

En trouvant sa place le jour de l'Épiphanie, cette tradition a évolué et perdure au cours des siècles : on peut dire que cette fête a donc été « recyclée » par la tradition chrétienne.

Le sens chrétien de l'Épiphanie

Voir définition sur le site de la conférence des Evêques de France.

L'Épiphanie chrétienne célèbre ainsi que le rapportent l'Evangile et la Tradition :
La manifestation publique du Fils de Dieu incarné (Jésus) au monde, non pas comme dans la mythologie grecque à partir d'une révélation extérieure à l'humanité et faite sous les apparences de l'humanité, mais sous la forme d'un enfant engendré, en un temps historique donné, au sein du peuple juif (dans la lignée de David).

Le Messie, qui — après avoir rencontré les petits et les proches (les bergers) — prend place et rencontre le monde dans toute sa diversité, telle qu'elle est symbolisée par des Mages, que l'on dit être rois ou savants, de toutes races (l'un est noir) et venus de pays lointains (situés à l'Est de l'Orient). Ainsi est réaffirmée la dimension universelle du message évangélique.

L'Épiphanie dans la tradition populaire

Tirer les Rois

La tradition veut que l'Épiphanie soit l'occasion de « tirer les rois » : une figurine est cachée dans une pâtisserie et la personne qui obtient cette fève devient le roi de la journée.
Cette pratique trouverait son origine dans les Saturnales de la Rome Antique. Pendant ces fêtes païennes célébrées début janvier, les rôles étaient inversés entre les maîtres et les esclaves qui devenaient les «rois d'un jour».
Ce n'est que vers 1875 que les figurines en porcelaine remplacent les fèves. Les Romains pratiquent déjà l'usage d'une fève dissimulée dans un gâteau pour désigner le roi. Existait également chez les romains, la tradition selon laquelle le plus jeune enfant de la famille se glisse sous la table et désigne la part revenant à chaque convive .

En France

Depuis le XIVème siècle, on mange la galette des Rois à l'occasion de cette fête. La tradition veut que l'on partage la galette en autant de parts que de convives, plus une.
Cette dernière, appelée « part du Bon Dieu », « part de la Vierge » ou « part du Pauvre », est destinée au premier pauvre qui se présenterait au logis.
Selon l'usage actuel :
La traditionnelle fève est accompagnée ou remplacée par un petit sujet caché à l'intérieur de la pâte de la galette des Rois. La personne ayant dans sa part la fève est symboliquement couronnée roi ou reine et doit offrir la prochaine galette ; quant à celui qui a le sujet, il doit offrir la boisson (mousseux, muscat, ou champagne selon la bourse... ).

Lorsqu'il y a des enfants, l'un d'entre eux – en général le plus jeune – doit se placer sous la table et, tandis que la personne qui fait le service choisit un morceau, l'enfant désigne le destinataire de cette portion.

En Provence, on partage plus facilement le " gâteau des Rois ", brioche, parfumée à l'eau de fleurs d'oranger, garnie de petits fruits confits et décorée de sucre et de morceaux de fruits confits. On y trouve deux "fèves" : la fève proprement dite qui désigne la reine et le sujet, un santon, qui désigne le roi.

Marche des Rois
(version française)
(pas en provençal)

De bon matin j'ai rencontré le train
De trois grands Rois qui allaient en voyage,
De bon matin j'ai rencontré le train
De trois grands Rois dessus le grand chemin.
Venaient d'abord des gardes du corps,
Des gens armés avec trente petits pages,
Venaient d'abord des gardes du corps
Des gens armés dessus leurs justaucorps.

2. Puis sur un char, parmi les étendards
Venaient trois rois modestes comme d'anges,
Puis sur un char, parmi les étendards,
C'est Melchior, Balthazar et Gaspard.
L'étoile luit qui les Rois conduit
Par longs chemins devant une pauvre étable,
L'étoile luit qui les Rois conduit
Par longs chemins devant l'humble réduit.

3. Au fils de Dieu qui est né en ces lieux
Ils viennent tous présenter leurs hommages,
Au fils de Dieu qui est né en ces lieux
Ils viennent tous présenter leurs doux voeux.
Or, myrrhe, encens sont les beaux présents
Qu'ils ont porté à cet Enfant adorable
Or, myrrhe, encens sont les beaux présents
Qu'ils ont porté à ce divin Enfant.

Image illustrative de l'article Gâteau des Rois

lire aussi l'article de france-pittoresque.com : clic

 

 

Publicité
Commentaires
L
@ Recette ultratop :<br /> <br /> pas loin : Sainte-Victoire...
Répondre
R
ta montagne au fond me rappelle le mont AURELIEN dans le VAR, bizzzzzzzzz
Répondre
R
http://hellyane.canalblog.com/<br /> <br /> http://hellyane.canalblog.com/archives/2014/01/04/28839248.html<br /> <br /> je te souhaite aussi une très bonne année bizzzzzz
Répondre
A
Ma brioche des rois est ma préférée.<br /> <br /> Bonne semaine
Répondre
M
Très joli billet, cette brioche est des plus alléchantes<br /> <br /> douce nuit merci du partage<br /> <br /> à bientôt
Répondre
Newsletter
Publicité
Derniers commentaires
Publicité
Publicité
Publicité