Dictons du jour (et infos)
Quand le jour de la saint Léonce est serein,
Le meunier peut compter sur beaucoup de grains.
Mauvais temps à la saint Léonce,
Peu de fruits, beaucoup de ronces.
Pluie de saint Léonce,
Pour trente jours s'annoncent.
Beau temps à la saint Florentin,
Assure belle récolte pour certains.
S'il pleut la veille de saint Gervais,
Pour les blés,
C'est signe mauvais,
Car d'iceux la tierce partie
Est ordinairement pourrie,
A cause que par trente jours
Le temps humide aura son cours.
Que si tel jour était serein,
Qu'on assure d'avoir du grain (Vosges).
Quand saint Marc nous trempe,
Adieu les rentes.
Quand il pleut le jour de la saint Marc,
Il ne faut ni poche, ni sac.
A la saint Marc, s’il tombe de l’eau,
Il n’y aura pas de fruits à noyaux.
S’il pleut le jour de la saint Marc,
Les guignes couvriront le parc.
A la saint Marc,
En grenouille se transforme le têtard.
A la saint Amand
Sont mûrs les glands.
S'il pleut la veille de saint Gervais,
Pour les bleds,
C'est signe mauvais,
Car d'iceux la tierce partie est ordinairement pourrie,
A cause que par trente jours
Le temps humide aura son cours.
Que si tel jour était serein,
Qu'on assure d'avoir du grain.
En juin, la pluie qui vient d'amont
Trempe la terre jusqu'au fond.
Pleurs de femmes et pluies d'été,
Gros ruisseaux n'ont jamais fait.
S'il tonne en juin,
Paille et foin.
C’est le mois de juin qui fait le foin,
C’est le mois de juin qui fait le pain,
C’est le mois de juin qui fait le grain.
Mai donne le blé,
Juin le foin.
16° à 8h30
La bataille de Patay (non loin d'Orléans), connue comme étant l'Azincourt anglais est un événement majeur de la guerre de Cent Ans, qui s'est déroulé le 18 juin 1429 entre les armées française et anglaise. Bien que la victoire de Charles VII sur Henri VI d'Angleterre soit souvent mise au crédit de Jeanne d'Arc, l'essentiel du combat eut lieu à l'avant-garde de l'armée française.
journée de la gastronomie durable (ONU)
hommage au falafel
Michaelina Wautier (1617-1689), est une artiste peintre belge, surnommée "la grande dame du Baroque".
Originaire de Mons, Michaelina Wautier est la fille cadette d’une famille de huit enfants, dont six garçons. Elle passe sa vie aux côtés de son frère, le peintre Charles Wautier. Peu après 1640, ils s'installent dans une maison de maître à proximité de l’église Notre-Dame de la Chapelle, à Bruxelles.
Carrière artistique
Michaelina Wautier est à l'origine aussi bien de petits formats que de toiles plus ambitieuses avec comme sujets principaux l'histoire, la religion et la mythologie. À l'époque les peintures grand format sont encore considérées comme étant le domaine de prédilection des peintres masculins. L'artiste multiplie les représentations de scènes de genre, les tableaux historiques, tout comme des représentations plus minutieuses de bouquets. Ses travaux comportent également une série de portraits. Elle se distingue des autres femmes peintres par la diversité de ses sujets et formats, et devient rapidement une artiste unique du XVIIe siècle.
En 1649, son premier autoportrait longtemps associé par erreur à la peintre italienne Artemisia Gentileschi, reste l'une des peintures les plus connues de Michaelina Wautier. La peinture est incluse dans l'ouvrage Women Painters of the World, datant de 1905. En France, il faut attendre 1672 pour que la peintre Elisabeth-Sophie Chéron réalise ce qui est considéré comme le premier autoportrait féminin.
La toile nommée Le Triomphe de Bacchus (1650), conservée au Kunsthistorisches Museum de Vienne, est souvent citée comme l'une des œuvres les plus représentatives de sa peinture. Elle connaît l'anatomie masculine et la peint sans pudeur, devenant ainsi l'une des premières peintres à exposer un homme nu. L'artiste se dessine même au milieu de la foule bariolée, seul personnage à fixer le spectateur dans les yeux.
À l'encontre de nombre d'autres femmes peintres de cette période, Michaelina Wautier connaît la reconnaissance de son vivant. L'artiste vend notamment quatre peintures à Léopold-Guillaume de Habsbourg pour sa galerie de peinture. Les toiles sont citées dans le catalogue de la collection dressée en 16597. Cependant son œuvre tombe dans l'oubli après sa mort. Pour certains historiens de l'art, cette absence est liée à l'attribution de ses toiles à Thomas Willeboirts Bosschaert, Jacob van Oost le Vieux ou encore son frère Charles Wautier.