Le touriste (1)
Attention, je ne veux froisser personne !!!!
Le touriste n’est pas une espèce en voie de disparition.
Au contraire.
Sous nos latitudes, héliotropisme oblige, il pullule !
Attention, je n’ai pas dit qu’il se reproduit (quoique certains soient de chauds lapins…) (peut-être, voir les statistiques 9 mois plus tard !).
Cette espèce, homo turistus pas sapiens (oh non, pas sage le touriste en goguette).
Il y a plusieurs groupes : le Français, goguenard, m’as-tu-vu peut-être, mais jaloux de ne pas avoir autant de soleil chez lui, l’Italien, presque comme chez lui (ce n’est pas loin…), l’Espagnol (idem), l’Allemand/le Britannique/le Scandinave, reconnaissable à sa couleur rouge écrevisse/tomate mûre/fraise écrasée.
Question simple : que vient faire le touriste en Provence ?
- Chercher le soleil (ça c’est sûr, sinon il irait dans le Pas-de-Calais !)
- Chercher la mer : Méditerranée, pour changer de l’Océan Atlantique… forcément, il y a de l’eau salée ET du soleil (contrairement à la Bretagne, pas jalouse Malou ?) et faire le steak : ici, pas de cabines de plage, les plages étant trop étroites, mais des cabanons dans les calanques)
- Chercher du savon de Marseille, du lavandin (et oui, le lavandin sent, pas la lavande), des boutis, du pastis, de l’huile d’olive (la vraie, première pression à froid, quasiment opaque),des navettes de Saint-Victor, des calissons d’Aix, du nougat, de la tapenade verte ou noire, de l’anchoïade, des tians de courgettes, des tomates à la provençale, de la bouillabaisse, une pissaladière (spécialité niçoise), des croquants (attention les dents), etc. ;
- A moins qu’il ne « fasse du tourisme »… Visiter le Palais des Papes à Avignon, flâner sur le Cours Mirabeau à Aix-en-Provence ou sur la Corniche à Marseille, « faire la Sainte-Victoire » à la découverte des paysages de Cézanne, flâner à Saint-Chamas ou Arles sur les traces de Van Gogh, découvrir les arènes d’Arles ou les Antiques à Saint-Rémy, se questionner devant Fontaine-de-Vaucluse (résurgence), musarder aux Baux-de-Provence ou à Gordes, rêver devant le Lubéron, se baigner dans les Calanques, …
Arles, Terrasse du café, le soir, place du Forum (1888)
Je vous ai donné envie de venir ?
Tant mieux !
Mais bon, le touriste, parfois, j’en ai marre !
(cela fera l’objet d’un autre billet)
Pour les gourmands qui ont salivé et qui souhaitent des recettes, me faire signe….
Panorama des Calanques de Morgiou et Sugiton.
A l'horizon, le Cap Canaille et à son extrémité, le Bec de l'Aigle.
(sources photo : Wikipédia)